Les news électriques... La Chine persiste en Europe, Cadillac revient en France, le Ford F-150 Lightining SuperTruck.
La Chine persiste en Europe
Construire dans le Vieux Continent
Alors que la plupart des politiques et industriels européens cherchent à tout prix à freiner (voire arrêter) l’arrivée des constructeurs chinois en Europe, ces derniers persistent à vouloir s’implanter et commercialiser leurs véhicules. Afin d’éviter d’éventuels droits de douane et autres taxes en tout genre, les constructeurs chinois envisagent de produire leurs véhicules électriques directement en Europe, afin de raccourcir la chaîne d’approvisionnement. D’ailleurs, il existe déjà des acteurs, comme Magna Steyr, dont l’activité est justement de produire des véhicules pour d’autres marques (avec un carnet d’adresse de qualité : Classe G, i-Pace...).
Une Hyundai à hydrogène ?
Une supercar pour 2026
En matière d’alternatives au moteur à combustion, l’hydrogène fait toujours office d’outsider. Pourtant, les constructeurs continuent d’investir dans ce domaine et certains ont même des projets intéressants, comme cette supercar par Hyundai. Suite logique du projet N Vision 74 de la marque coréenne, cette future auto s’inspirera de la toute première auto de la marque, avec des portes papillons et surtout un moteur à hydrogène développant plus de 700 chevaux. 2026 a été donné comme date de départ de la production, avec pour objectif de mettre en exergue l’hydrogène en tant que vecteur de passion et d’efficacité, même sur une supercar !
Cadillac revient en France
Avec le Lyric
L’absence du constructeur américain dans le paysage automobile français aura été de courte durée. Cadillac s’étant retiré du marché français suite à une fiscalité trop punitive et des modèles inadaptés, voilà que la marque saisit l’opportunité de l’électrique pour revenir en France avec une offre exclusivement électrique : le SUV Lyric et bientôt la Cadillac Optiq (plus petite et concurrente de la Tesla Model Y). Aussi, Cadillac propose désormais les commandes en ligne en s’appuyant sur un réseau de sous-traitants pour l’entretien, et sur son immense (et unique) showroom parisien près de l’Opéra Garnier.
Mustang Mach-E Rally
Une version inédite
De par sa carrosserie même, un SUV n’est pas véritablement un véhicule sportif par excellence. Pourtant, nombreux sont les constructeurs à développer cet aspect sur leur SUV, et la Mustang Mach-E Rally va encore plus loin en devenant unique en son genre sur un segment inédit. L’auto américaine s’inspire de la tendance récente des véhicules tout-terrain (type 911 Dakar), avec un kit carrosserie inspiré du rallye et des réglages spécifiques à la discipline. Avec un prix démarrant à 85,300 euros, le Mustang Mach-E Rally est une édition spéciale qui développe 487 chevaux pour 950 Nm de couple. Suffisant pour aborder tous types de terrains !
Volkswagen retarde ses plans
2028, la nouvelle génération
La situation actuelle, qui voit le volume de ventes des VE ralentir voire freiner selon les marchés, ainsi que le succès mi-figue mi-raisin de la gamme ID sont autant d’éléments qui poussent le groupe Volkswagen à revoir leurs plans et à prendre davantage son temps. La future plateforme dédiée à l’électrique baptisée SSP était attendue en 2026, mais arrivera finalement d’ici 2028, avec plusieurs modèles d’ores et déjà annoncés comme un SUV de taille moyenne ou encore la prochaine génération de la Volkswagen Golf.
Volvo et le passeport batterie
Une première mondiale
Le constructeur suédois a toujours eu une certaine idée de sa transition énergétique, qui se devait d’être vertueuse et durable. C’est pourquoi Volvo a décidé de créer une sorte de passeport pour les batteries utilisées dans ses véhicules électriques. Ce passeport numérique utilisera la technologie blockchain afin d’identifier et répertorier toutes les étapes de la création de la batterie : les minéraux utilisés (ainsi que leur lieu et méthode d’extraction), composants, matériaux recyclés, empreinte carbone etc. Volvo prend de l’avance sur ses concurrents vu que ce type de document deviendra obligatoire dès 2027.
Voici le Ford F-150 Lightining SuperTruck
Objectif Pikes Peak
La légende du F150 n’est plus à faire, mais son histoire continue de s’écrire, notamment dans sa version 100% électrique. Après de nombreux teasing, Ford officialise son monstrueux SuperTruck, surbaissé et disposant d’un titanesque aileron aidant à générer jusqu’à 2,7 tonnes d’appui à 240 km/h ! Ses nombreux éléments aéro lui ont permis de coller à la route tout au long des nombreux virages de Pikes Peak, la fameuse course de côte américaine. Est-ce l’avènement de l’ère des électriques modifiées ?
La Fiat 500e devient... thermique ?
La Fiat 500 Ibrida
Le choix de Stellantis n’était pas évident, mais le groupe doit se rendre à l’évidence : la Fiat 500 électrique ne se vend pas aussi bien qu’espéré. C’est pourquoi la direction a décidé de produire une inattendue Fiat 500 hybride (baptisée 500 Ibrida), équipée d’un bloc essence à hybridation légère. Prévue pour 2026, le retour du thermique sur ce modèle met en relief la rapidité à laquelle les constructeurs ont dû procéder à la transition énergétique pour leur gamme, parfois en inadéquation avec la réalité du marché. Il y a fort à parier que nous verrons ce phénomène se reproduire, avec davantage d’hybridation
Peugeot déçoit au Mans
Et arrête le badge PSE
L’avenir de Peugeot en sport automobile semble morose suite à une nouvelle défaite à la dernière édition des 24 Heures du Mans dans la catégorie Hypercar, malgré une excellente fiabilité. La marque au Lion avait déjà décidé d’arrêter de commercialiser la Peugeot 508 PSE qui ne se vendait pas. Aussi, Peugeot abandonne carrément le badge PSE (Peugeot Sport Engineered) réservé aux versions sportives. Autant de signaux négatifs envoyés à la direction pour le maintien de Peugeot en compétition. Ce qui serait dommage, au vu de l’incroyable histoire de la marque en sport auto.
Stellantis va baisser les coûts
Grâce aux nouveaux fournisseurs
Afin de baisser les coûts de ses véhicules électriques et d’être toujours plus compétitif, notamment face à la pression de la Chine, le PDG de Stellantis Carlos Tavares a évoqué le changement de fournisseurs. Selon lui, certains fournisseurs ne font pas assez d’efforts en matière de réduction des coûts ni dans l’intensité de l’engagement fourni, ce qui pousse Stellantis à développer certaines choses en interne. Avec une productivité améliorée, le groupe Stellantis voit même comme un avantage l’internalisation de certains processus. Mais peuvent-ils aller jusqu’au point de se passer de certains fournisseurs ?