Renault Megane RS Ultime : Double fin de carrière

Publié le Lun. 6 Mars 2023

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Nous le savions déjà, la fin de la Mégane RS était actée, parallèlement à l’arrêt du département Renault Sport, qui a vocation à être remplacé par Alpine. Cependant, le constructeur au losange a voulu un beau clap de fin pour sa petite sportive thermique née en 2003, tant appréciée par les passionnés. Présentée au Salon de Tokyo 2023, la Mégane RS Ultime représente le nec plus ultra du modèle et ne sera produite qu’à 1976 exemplaires. Il s’agit d’un clin d’œil à l’année de création du département Renault Sport, qui marque ainsi la fin de son existence. Son prix reste pour l’heure inconnu, mais devrait logiquement être supérieur à celui d’une RS Trophy (environ 50,000 euros).

Sur base de Mégane RS Trophy de dernière génération, nous sommes face à une édition exclusive, qui se reconnaît notamment avec son look travaillé. L’auto arbore des stickers spéciaux, apposés sur les portières, les ailes avant ainsi que le capot. Par ailleurs, le client aura le choix entre quatre teintes exclusives (Jaune Sirius, Blanc Nacré, Orange Tonic ou encore Noir étoilé).
On retrouve quelques éléments noirs pour un look sportif et élégant (encadrement des vitres, diffuseur arrière, lame F1, poignées de porte etc…).

Dans l’habitacle, nous avons le plaisir d’y découvrir quelques nouveautés malgré une planche de bord connue, avec instrumentation numérique et écran tactile central de 9,3 pouces. Nous pouvons noter des sièges baquets en Alcantara de la marque Recaro. Particulièrement beaux, ils sont également brodés sur les appuie-tête du monogramme RS. Le motif diamant du modèle se retrouve ici et là dans l’habitacle, ainsi qu’une plaque métallique et numérotée au bas de la console centrale.

La Mégane RS Ultime embarque le même bloc moteur que la Mégane RS Trophy de dernière génération, à savoir un 4 cylindres turbo 1,8 L développant 300 chevaux pour un couple de 420 Nm. Une boîte automatique à double-embrayage EDC transmet toute la puissance aux roues avant (il s’agit d’une traction, donc), de quoi lui permettre d’abattre le 0 à 100 km/H en 5,7 secondes. Par ailleurs, l’auto possède un différentiel à glissement limité.