Audi TT roadster 8N (1998-2006) - Une surprenante roadster

Publié le Jeu. 1 Juillet 2021

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La première génération de l’Audi TT voit le jour en 1998 et répond à la volonté du constructeur allemand de créer un petit coupé pour la marque pouvant répondre au SLK de Mercedes et à la Z3 de BMW. Reposant sur la plateforme A de Volkswagen (la même que l’Audi A3 ou encore la Golf MK4). La version roadster voit le jour en septembre 1999 afin de rajouter un peu de polyvalence. Homogène, maîtrisée, elle permet de rouler cheveux au vent avec de la puissance sous le pied droit, tout en profitant des quatres anneaux.

Esthétiquement, la version roadster est très similaire à l’Audi TTS Concept de 1995, qui préfigure le toit découvrable. De façon générale, l’Audi TT possède une silhouette reconnaissable, qui a su s’imposer dans l’histoire automobile avec un look rétro. Cette voiture a évolué en cours de vie avec l’ajout d’un aileron arrière afin de remédier à une instabilité à haute vitesse, et améliorer l’appui aérodynamique (+67 kg).

Ce roadster n’est proposé à ses débuts qu’avec un seul niveau de finition. Il n’en reste pas moins que la finition est à la hauteur de la marque aux anneaux, avec plusieurs rangements ici et là et une position de conduite intéressante. L’habitacle marque une rupture avec le design de la marque aux anneaux à l’époque : minimaliste et épuré, il ferait presque austère dans la sportivité. Pourtant, le TT se veut accueillant puisque cette 2+2 permet à 2 adultes de prendre place derrière les sièges, quand bien même de façon peu confortable. L’ESP est proposé de série, tout comme l’ABS ou encore l’air conditionné. En revanche, la capote est manuelle et pas forcément aisée à manipuler. En revanche, l’insonorisation est particulièrement réussie, même à vive allure.

Sous le capot, l’Audi TT roadster 8N est équipée d’un 4 cylindres essence 1,8 L turbo, développant 180 chevaux pour un couple maximal de 235 Nm. Les ingénieurs ont choisi d'adopter des culasses à 5 soupapes par cylindre, un système utilisé sur la Ferrari 355, par exemple. Côté performances, il ne lui faut que 7,7 secondes pour abattre le 0 à 100 km/h, tandis qu’elle peut filer jusqu’à 228 km/h.

Ce modèle standard souffre malgré tout de quelques défauts comme une tendance au survirage (amélioré sur les évolutions suivantes). À ses débuts, les quatre roues motrices sont en option, la suspension est particulièrement dure et l’auto est livrée de série avec une boîte manuelle à 5 rapports.