La Saga M5, la culture de la berline haute-performance
BMW n’a pas toujours été un constructeur premium. Cette réputation s’est forgée avec le temps et au fur et à mesure des succès. Parmi ces succès, l’avènement de la série 5 a été déterminant dans le positionnement de la marque munichoise.
La série 5 est un modèle de type berline (avec une déclinaison en break) produit par BMW depuis 1972. Cette remplaçante de la BMW 1500 des années 60 est une excellente routière.
Sa première génération (la série 5 E12) non seulement séduit et fait rêver, mais elle se vend également plutôt bien (plus de 700,000 exemplaires écoulés dans le monde en une dizaine d’années).
Son succès dans une période pas forcément facile pour les constructeurs a confirmé BMW dans ses choix. De quoi donner des idées aux dirigeants.
Car depuis la fin de la première guerre mondiale, BMW est une marque liée à la compétition (notamment en moto).
Après la mythique M1 de 1978, les dirigeants allemands ont été convaincus que produire des versions plus sportives de leurs autos était une bonne idée (et ce même si elles ne semblaient pas adaptées à la chose aux premiers abords).
En ce sens, la BMW M5 est une des pionnières de la gamme M de BMW. En effet, nous sommes en 1984 et la Série 5 est une des premières à avoir croisé la route des ingénieurs de la division Motorsport (bien avant les M2, M3 et autres M4). Cette tendance caractéristique de BMW Motorsport à dynamiser les autos ne date donc pas d’hier.
Nous vous invitons à retracer le parcours de la M5 à travers le temps et ses multiples versions. Entre la précurseur (M5 E28) et jusqu’à sa dernière génération, qui semble être à des années-lumière de sa génitrice, la M5 F90.
M5 E28 (1984-1988)
Une série 5 avec une M1 sous le capot
Présentée au salon de l’Auto d’Amsterdam, la BMW M5 E28 est la toute première M5 de l’histoire. Née en 1984 avec la deuxième génération de la Série 5, trois ans après les débuts de la berline allemande, cette auto répond à une philosophie particulière, mais en fin de compte très compréhensible de nos jours.
L’idée folle était de combiner le confort et le luxe de la berline avec la sportivité d’un coupé 2 portes. Plus de 2000 exemplaires de la M5 E28 ont été produits alors pourtant que BMW annonçait une production limitée à 500 exemplaires dans sa communication.
Piégé par son propre succès, le constructeur allemand a été critiqué, notamment par certains acheteurs. Cependant, ce petit accroc n’a eu que très peu d’incidence et aucun impact sur la réussite de la première M5.
La BMW M5 E28 est donc une version ultra-sportive de la Série 5, ni plus ni moins. À une époque où la Renault R25 ou la Peugeot 205 sévissent sur les routes, BMW souhaitait proposer quelque chose de plus civilisé que sa M1 (qui fut paradoxalement un échec commercial).
Equipée d’un châssis de série 5 modifié par BMW Motorsport, les modifications esthétiques sont encore assez discrètes, à tel point qu’il est très difficile de différencier une M5 E28 d’une Série 5 basique.
Sur ce point en particulier, le département Motorsport de BMW a peu osé mais cela était justifié : en effet, le but était de cacher les capacités de l’auto dans un corps de Série 5 basique.
Toutefois, nous pouvons les différencier avec, notamment, l’apparition des badges M5 d’une part sur la calandre et d’autre part à l’arrière (même si ces badges ont souvent été enlevés à la demande des clients).
Dans l’habitacle, plusieurs changements. À commencer par le volant M-Technic à trois branches ou encore les sièges sport. Ici aussi, beaucoup de clients faisaient le choix de sièges confort, plus proches de la philosophie berline que de celle de la berline haute-performance.
Dans la plupart des marchés où la M5 E28 s’est vendue, notamment en France, les sièges avant et arrière possèdent une bande M tricolore. Dès 1986, le pommeau de vitesse se voit affublé d’un logo M et du schéma de passage des vitesses.
Le coffre de l’auto cache la batterie du véhicule dans un compartiment à droite et possède des filets de rangement pour maintenir la cargaison. Preuve que la M5 E28 est certes une berline familiale, mais une berline où les courses entreposées dans le coffre prenaient le risque d’être remuées.
Les changements les plus parlants se trouvent bien évidemment sous le capot. La M5 E28 emprunte un moteur dérivé d’une M1, mais amélioré à bien des égards. Le 6 cylindres 3,5L en ligne développe 286 chevaux pour 339 Nm de couple. Avec une boîte manuelle Getrag à 5 rapports, cette puissante propulsion a fait des émules.
Fiche Technique
- Moteur : 6 cylindres (3453 cm3)
- Puissance : 286 chevaux
- Couple : 339 Nm
- 0 à 100 km/h : 6,5 secondes
- Vmax : 245 km/h
- Consommation : 11,3 L / 100 km
M5 E34 (1988-1995)
La lignée M5 est assurée
Introduite en septembre 1988, la seconde génération de la BMW M5 continue l’héritage amorcé par la M5 E28 et viendra confirmer le succès des M5 en les ancrant solidement dans la gamme BMW.
En effet, environ 12000 exemplaires sont vendus (donc 900 versions Touring).
Comme avec la M5 E28, chaque exemplaire de la M5 E34 était fait-main par les équipes de BMW Motorsport dans leurs locaux attitrés, et encore une fois, le châssis a été légèrement adapté.
Cette seconde génération est tout aussi discrète en ce qui concerne sa personnalité propre par rapport à la Série 5 E34. Toutefois, avec l’évolution esthétique de 1994, les grilles avant et le capot étaient légèrement différents.
C’est également avec cette génération que la première version Touring d’un véhicule M voit le jour, au salon de Francfort 1991 (M5 E34 Touring donc).
Il s’agissait d’ailleurs à l’époque du break le plus rapide du monde. Par ailleurs, un concept de M5 E34 cabriolet avait été envisagé, mais jamais officialisé.
Dans l’habitacle de la BMW M5 E34, nous retrouvons tous les agréments de la berline routière (Série 5 E34) et qui font des M5 des voitures polyvalentes et adaptées aux familles, même de plus de 2 enfants.
Notamment les sièges chauffants réglables électroniquement, l’airbag ou encore la climatisation. Toutefois, beaucoup de ces équipements étaient en option à l’époque !
La BMW M5 E34 reprend l’architecture moteur du constructeur bavarois, à savoir un six cylindres en ligne. À ses débuts (1988), le six cylindres a une cylindrée de 3,6 litres et développe 315 chevaux, mais il passera par la suite à 3,8 litres (dès 1991).
Dans sa version la plus puissante, la M5 E34 était donc équipée d’un six cylindres 3,8 L développant 340 chevaux pour 400 Nm de couple, soit sensiblement plus que la précédente génération.
De quoi lui procurer des performances tout aussi impressionnantes, avec un 0 à 100 km/h abattu en 6,1 s et une vitesse de pointe de 252 km/h.
À ses débuts, elle était équipée d’une boîte de vitesse manuelle à 5 rapports, mais à partir de 1994, celle-ci a été remplacée par une boîte manuelle à 6 rapports.
Véritable plaisir à conduire, l’auto avait une très bonne tenue de route. D’autant plus que les suspensions adaptatives M sont apparues concomitamment au 6 cylindres 3,8L, ainsi qu’un embrayage moins dur.
Fiche Technique
- Moteur : 6 cylindres 3,8 L
- Puissance : 340 chevaux
- Couple : 400 Nm
- 0 à 100 km/h : 6,1 secondes
- Vmax : 252 km/h
- Consommation : 12 L / 100 km
Version BMW M5 E34 touring
M5 E39 (1998-2003)
L’abandon du 6 cylindres
C’est presque devenu une habitude. C’est en 1998 que BMW nous présente sa troisième génération de M5, une version ultra-sportive de sa Série 5 de quatrième génération. Véritable sportive à part entière, elle a les qualités pour se mesurer à la Porsche 911, malgré 1,7 tonnes sur la balance.
La BMW M5 E39 est une révolution pour la marque à bien des égards : abandon du six cylindres au profit d’un V8 lui permet d’être la BMW de série la plus puissante de l’histoire (à l’époque).
La M5 E39 s’est vendue à environ 20000 exemplaires dans le monde. Par ailleurs, il n’y aura aucune version Touring de la M5 E39 pour raisons financières.
Contrairement aux versions M3, les M5 sont toujours restées sobres, et cachaient bien leur jeu. Mis à part les badges M5, aucune véritable indication physique que vous vous trouviez face à une championne de circuit. Les déclinaisons M des série 5.
Dans l’habitacle, la M5 E39 reste fidèle aux racines de la berline allemande : c’est une routière haut-de-gamme, confortable et sûre.
De série, l’auto propose de plus en plus d’équipements accentuant le confort à l’intérieur, ce qui se répercute forcément sur le poids selon la finition (confort ou sport).
Sièges en cuir à mémoire de forme et réglables électroniquement, des rétroviseurs électriques ou encore les phares au xénon. Ceci peut sembler banal pour une voiture moderne, mais restait rare à l’époque.
Les options allaient encore plus loin : télévision ou encore GPS intégré, presque de la science-fiction… Deux types de volant M à trois-branches étaient proposés.
Sous le capot, nous avons une véritable révolution avec l’abandon de l’habituel six cylindres, pourtant cher à BMW, pour une nouvelle architecture. C’est désormais un puissant V8 de 4,9 L d’origine BMW qui pousse la bavaroise.
Développant 400 chevaux pour 500 Nm de couple, ce bloc en aluminium permet de sacrées performances. Réputé pour sa puissance et son caractère, celui-ci s’avère très efficace à bas régime mais surtout lors des reprises. Le V8 se déchaîne réellement lorsque qu’on s’approche du rupteur.
Un système antipatinage et antidérapage sont proposés de série sur cette propulsion (et déconnectables), ainsi que le BMW Dynamic Stability Control (la 1ère fois sur une auto de la gamme M).
De quoi rassurer les moins joueurs, la rendant plus prévisible et sécurisante. Par ailleurs, les multiples évolutions technologiques permettent pour la première fois au moteur d’adopter deux modes : normal ou sport.
Sa boîte manuelle à six rapports la rend agréable pour un usage routier, qu’il soit dynamique ou plus occasionnel.
Fiche Technique
- Moteur : V8 4941 cm3
- Puissance : 400 chevaux
- Couple : 500 Nm
- 0 à 100 km/h : 5,3 secondes
- Vmax : 253 km/h
- Consommation : 13,9 L / 100 km
M5 E60 et E61 (2005-2011)
L’avènement du V10
Deux années se sont écoulées entre la fin de la M5 E39 et les débuts de la M5 de quatrième génération, présentée au Mondial de l’Auto à Paris en 2004. Dans sa configuration berline, nous parlons de M5 E60.
Qui dit berline, laisse sous-entendre un autre type de carrosserie… en effet, cette fois-ci, le constructeur allemand nous a gratifié d’une version break, la M5 E61 Touring, particulièrement appréciée des amateurs.
Par ailleurs, c’est la première fois que la M5 d’une même génération va connaître un restylage, en 2007 (même année que l’arrivée de la M5 E61 Touring).
Esthétiquement, c’est la première fois qu’une version M est réellement différente de la Série 5. La face avant est complètement modifiée, avec de grosses entrées d’air, des rétros spécifiques (avec une base noire) et des anti-brouillards.
L’arrière possède un diffuseur plus agressif que la version de série, englobant les doubles sorties d’échappement de chaque côté.
Dans l’habitacle, la berline premium met de côté la sportivité pour privilégier le confort du conducteur et de ses passagers. Les aides à la conduite sont plus nombreuses, et l’électronique prend vraiment sa place à l’intérieur de l’auto.
Mais nous sommes dans un intérieur spécifique décoré par BMW Motorsport (aluminium, aiguilles rouges, boutons additionnels etc…). La clé de démarrage est remplacée par le désormais célèbre bouton START & STOP.
Modernité oblige, c’est également l’apparition des adaptateurs USB (en option), du système de navigation iDrive et du BMW ConnectedDrive. Un bouton POWER situé sur la console centrale permet d’activer les modes de conduite plus sportifs, mais le plus brutal (P500 Sport) n’est disponible qu’à partir du bouton MDrive sur le volant.
Encore une fois, BMW surprend son monde avec une nouvelle motorisation. Après le V8 qui remplaçait le 6 cylindres, c’est au V10 de remplacer le V8 !
Cependant, le V10 ne se retrouve que sur les versions M et non pas sur les Série 5 E60/E61. La raison d’être de ce V10 est pour mettre en avant le savoir-faire de BMW en Formule 1. C’est sans doute pourquoi cette génération de M5 est tant appréciée par les puristes et fans de la marque.
Soulignant l’engagement en F1, ce V10 atmosphérique est pourtant à des années-lumières d’un bloc de monoplace (malgré une sonorité fort plaisante).
Cependant, il développe 507 ch pour 520 Nm de couple, avec des performances dignes d’une M. Nous nous retrouvons en fin de compte avec un moteur plus puissant, mais également moins réactif et semblant moins coupleux (paradoxalement).
Ce n’est qu’en le poussant dans les tours qu’il dévoile son véritable caractère.
La boîte manuelle a été remplacée de série par une boîte séquentielle robotisée à 7 rapports (SMG-3, dérivée de la boîte de la M3 de l’époque).
Pourtant, la boîte manuelle à 6 rapports demeure, mais que sur de rares exemplaires réservés à l’Amérique du Nord. Les M5 E60 et E61 sont bardées d’électronique, ce qui peut tempérer les sensations à son volant.
Toutefois, l’auto n’en reste pas moins dynamique et avec une très bonne motricité, digne d’une M. La consommation en carburant est malheureusement en hausse, c’est le prix à payer pour un des V10 atmosphériques les plus agréables de l’histoire !
Fiche Technique
- Moteur : V10 5,0 L
- Puissance : 507 chevaux
- Couple : 520 Nm
- 0 à 100 km/h : 4,7 s // 4,8 s
- Vmax : 250 km/h
- Consommation : 14,8 L / 100 km // 15 L / 100 km
Version BMW M5 E61 Touring
M5 F10 (2011-2017)
Downsizing et apparition du turbo
Chaque génération de BMW M5 est un événement à part entière, la berline qui se veut sportive a su préserver son ADN à travers le temps. Mais la cinquième génération de la M5 l’est peut-être encore plus.
En effet, c’est la première M5 à utiliser un turbo. Restylée en 2013, elle bénéficie de légères évolutions esthétiques, notamment d’une reprogrammation moteur la rendant encore plus puissante (575 chevaux).
En revanche, elle n’est disponible qu’en berline.
Le bouclier avant est différent de la Série 5 F10, avec trois grosses aérations et des nervures marquées sur le capot. Sur les flancs, un discret badge M est posé à côté d’une nouvelle prise d’air.
Quatre grosses jantes de 19 pouces sont égayées par des étriers de freins bleus siglés M Performance (carbone-céramique en option). Pour le coup, la différenciation avec la Série 5 de grande série est beaucoup plus marquée, sans pour autant sauter aux yeux. La discrétion de la berline reste de mise.
Dans l’habitacle, comme avec toutes les générations de M5, le luxe est prédominant et prend le dessus sur la sportivité. Spacieuse et gros coffre, la familiale reste digne d’une limousine presque.
Mais le volant en cuir trois branches aux coutures bleues et rouges ne laisse pourtant aucun doute : vous êtes dans une M. On retrouve le bouton START & STOP, décision logique compte tenu de la politique entourant cette nouvelle M5.
Sur les 3 dernières générations, la M5 a changé de motorisation trois fois : chronologiquement V8, V10 puis V8 à nouveau. En effet, sur la M5 F10, BMW repasse sur un bloc V8 pour respecter sa politique de downsizing, un V10 n’étant plus justifié en période de chasse au CO2.
Par conséquent, le nouveau bloc V8 de 4,4 L utilise la technologie M TwinPowerTurbo et développe 560 chevaux pour 680 Nm de couple. De quoi procurer des performances de très haut niveau, tout en maîtrisant sa consommation (9,9 L aux 100).
Une boîte double-embrayage à 7 rapports, exceptionnelle, donne de la puissance aux roues, et permet une conduite tranquille, mais également sauvage (trois modes de conduite sont proposés : Confort, Sport et Sport+).
L’auto est fun à conduire malgré une sonorité étouffée par les turbos, mais demande également beaucoup d’attention et de concentration.
La “BMW M5 F10 30 Jahre” est une édition spéciale célébrant les 30 ans de la série 5 (et non pas de la M5) et limitée à 300 exemplaires à travers le monde. Le V8 est remanié pour atteindre jusqu’à 600 chevaux pour 700 NM de couple. Délicieusement indécent !
Fiche Technique
- Moteur : V8 biturbo
- Puissance : 600 chevaux
- Couple : 700 Nm
- 0 à 100 km/h : 4,1 secondes
- Vmax : 305 km/h
- Consommation : 9,9 L / 100 km
Version BMW M5 F10 30 Jahre
M5 F90 (2018-maintenant)
Le summum de la polyvalence
La sixième génération de la BMW M5 a été dévoilée en 2017 au salon de Francfort, mais n’a été commercialisée qu’en 2018. Beaucoup plus massive que ses prédécesseurs, elle a su conserver la classe d’une berline sans tomber dans une sportivité ostentatoire.
La BMW M5 Competition, encore plus radicale et axée sportivité, connaît une augmentation de 25 chevaux, un châssis plus ferme et rabaissé.
Élégante, la M5 90 semble revenue à la discrétion des premières M5. Seul un oeil aguerri pourrait noter un châssis abaissé, un léger kit carrosserie ou encore des voies élargies.
Mais les quatre sorties d’échappement de part et d’autre du diffuseur restent un détail qui ne trompe pas.
Dans l’habitacle, le luxe et la modernité sont de mise. La console centrale est assez grande mais reste ergonomique, permettant de tout régler de façon très simple.
L’insonorisation est surprenante. Les sièges enveloppants assurent un maintien idéal pour une conduite sportive. La liste des options est longue comme un annuaire téléphonique.
Sous le capot, on retrouve le 8 cylindres en V, qui développe 600 chevaux pour 750 Nm de couple (625 chevaux sur la M5 Competition).
De quoi donner des performances de supercar, avec un 0 à 100 km/h abattu en 3,3 secondes à peine, et un vitesse maximale de 250 km/h (limitée électroniquement, cela va de soi).
La quête à la puissance est inarrêtable, et BMW se doit d’être ingénieux pour que l’auto puisse être domptée par le commun des mortels.
La M5 F90 voit apparaître une boîte automatique ZF à 8 rapports, beaucoup plus douce que la double-embrayage de la M5 F10, pourtant déjà exceptionnelle. Mais nous sommes dans une auto créée par BMW Motorsport, il ne faut pas l’oublier : si vous souhaitez du dynamisme, l’auto vous le rendra.
Petite révolution en matière de conduite : c’est la première fois que la BMW M5 reçoit une transmission intégrale (BMW M xDrive), ce qui la rend d’emblée plus performante mais surtout polyvalente.
Toutefois, les ingénieurs BMW n’ont pas oublié le plaisir de conduire pour autant puisque cette transmission peut obtenir un mode propulsion en jouant sur la répartition du couple.
En ce sens, avec ses 4 roues motrices, la BMW M5 satisfait les amateurs de polyvalence et les fans de deux roues motrices.
En ce sens, la BMW M5 F90 est sans doute la M5 la plus complète de l’histoire de la marque, assurant une polyvalence jusque là jamais atteinte, avec des performances toujours en hausse.
Fiche Technique
- Moteur : V8 4,5 L
- Puissance : 625 chevaux
- Couple : 750 Nm
- 0 à 100 km/h : 3,3 secondes
- Vmax : 305 km/h (Pack M)
- Consommation : 10,8 L / 100 km
Version BMW M5 F90 Competition