Mercedes-Benz SLK (1996-2004) - Le coupé-cabriolet compact
Le roadster de luxe allemand est apparu en 1996, à la même époque que toutes nos candidates dans ce dossier. Mais contrairement aux autres modèles de notre dossier qui sont tous de simples cabriolets, nous sommes ici face à un véritable coupé-cabriolet, avec toit rigide escamotable. La Mercedes-Benz SLK (Sportlich Leicht Kurz - Sportive Légère Courte) est le premier coupé-cabriolet moderne. Pourtant, l’auto favorise le confort à la sportivité pure, et se veut un outil idéal lors des longs trajets.
Esthétiquement cette auto audacieuse s’inspire des lignes de la 190SL roadster des années 50/60. Cette auto au look ultra-moderne, reprenant la plateforme de la Classe C de l’époque tout en intégrant la technologie du toit dur rétractable a instantanément séduit son public. Par ailleurs, cette traction atypique était présentée dans une palette de couleurs vives assez fournie. Un restylage du modèle a eu lieu en 2000.
L’habitacle est agréable, avec une finition robuste taillée dans des matériaux épais. Les sièges de cette stricte biplace sont confortables, la position de conduite est bonne. L’intérieur est insonorisé, tandis que les sièges chauffants permettent d’améliorer l’agrément de conduite toit baissé, même en hiver !
La Mercede-Benz SLK possède un mécanisme innovant de toit escamotable baptisé Vario-roof. Il s’agit d’un toit rigide divisé en deux parties qui, après avoir été actionné électroniquement, se rétracte dans le coffre en 25 secondes (cela peut paraître long de nos jours, mais c’est déjà très correct). Son grand avantage par rapport aux autres modèles est probablement sa polyvalence avec une dualité de carrosseries offrant une dualité de volume de coffre. En effet, une fois le toit enlevé, celui-ci vient se loger dans la partie supérieure du coffre, qui passe d’un volume de 348L à 145L (donc dans la moyenne des autres coffres des 4 autos de notre dossier).
Sous le capot de la Mercedes-Benz SLK 200 (entrée de gamme) nous retrouvons un 4 cylindres essence de 2,0L, placé en position longitudinale avant, et développant 136 chevaux pour un couple maximal de 190 Nm. Il y a également eu une version légèrement plus puissante nommée 200K, intégrant un compresseur, comme les Mercedes d’avant-guerre). Côté performances, l’auto abat le 0 à 100 km/h en 9,3 secondes, et peut rouler jusqu’à 208 km/h. Une boîte manuelle à 5 rapports transmet la puissance aux roues avant.