Voiture électrique : à quelles aides avez-vous droit ?
À cause de son prix élevé, la voiture électrique ne convient pas à toutes les bourses. Afin de motiver davantage les particuliers, l’État leur propose plusieurs aides. Le principal objectif étant la réduction de la pollution causée par les véhicules essence et diesel. Le point sur ces aides.
Le crédit d’impôt pour l’installation d’une borne de recharge
Plusieurs aides de l’État ont été mises en place pour réaliser des économies intéressantes, dont le crédit d’impôt.
Le crédit d’impôt est accessible à tous les contribuables, sans aucune limite de revenus. Il s’applique lors de l’installation d’une borne de recharge à domicile (résidence principale ou secondaire), à condition de respecter les critères suivants :
- installation fixe réalisée par un professionnel certifié IRVE ;
- conformité à la norme IEC 62196-2 ;
- puissance délivrée supérieure à 3,7 kW (la pose d’une prise renforcée est donc exclue).
Pour information, le crédit d’impôt est plafonné à 300 euros (il couvre jusqu’à 75 % du coût d’achat et d’installation de la borne de recharge).
Le bonus écologique
Le système bonus-malus est l’un des premiers dispositifs issus du Grenelle Environnement. Il encourage et récompense, via un bonus, les personnes qui achètent un véhicule neuf et émettant une faible quantité de CO2. De leur côté, les individus qui optent pour une voiture polluante sont, quant à eux, pénalisés via un malus (en d’autres termes, cela signifie qu’ils payent des taxes).
L’achat d’une voiture électrique neuve permet d’être éligible au palier le plus haut du bonus écologique. De quoi inciter tous les Français à acquérir cette automobile respectueuse de l’environnement.
Le bonus écologique est directement déduit chez le concessionnaire et n’excède pas 27 % du coût de la voiture TTC. Il est plafonné à 4 000 euros pour les entreprises et 6 000 euros pour les particuliers.
Exemple : pour une Nissan Leaf de base à 21 983 euros, le montant de l’aide est de 5 935,41 euros.
La prime à la conversion
La prime à la conversion est une aide gouvernementale complémentaire au bonus écologique. Elle offre la possibilité d’échanger une voiture thermique et polluante essence ou diesel contre un véhicule plus propre (neuf ou d’occasion).
La prime à la conversion peut grimper jusqu’à 5 000 euros. Elle est également soumise à des conditions (dont certaines concernent le véhicule à mettre à la casse et d’autres l’automobile à acheter), notamment de revenus.
Concernant le véhicule à mettre à la casse
Il faut que :
- il ne soit ni endommagé, ni gagé ;
- il dispose d’une plaque d’immatriculation d’une série normale française ;
- il ait appartenu au bénéficiaire de la prime de conversion pendant plus de 1 an ;
- il soit assuré lors de sa mise à la casse ;
- il ait été immatriculé pour la première fois avant le 1er janvier 1997 (pour un modèle essence) ou avant le 1er janvier 2006 (pour un modèle diesel) ;
- ce soit un utilitaire léger ou un véhicule particulier.
Concernant le véhicule électrique à acquérir
Il faut que :
- il ne soit pas considéré comme "endommagé" ;
- il soit acheté et immatriculé sur le territoire français ;
- il soit vendu à moins de 60 000 euros ;
- ce soit un utilitaire léger ou un véhicule particulier ;
- le propriétaire ne le revende pas avant les 6 mois qui suivent son acquisition et avant d’avoir roulé sur une distance de 6 000 km.
Grâce aux différentes aides du Gouvernement, il est désormais possible d’acquérir une voiture électrique sans se ruiner. L’utilisation de ce véhicule permet aussi de réaliser de bonnes économies sur le long terme. Mais tout dépend du modèle et de l’état des routes empruntées.