Les news électriques : Rimac Nevera : pluie de records !, Mercedes pense à la F1, Ford suit le courant,...
Rimac Nevera : pluie de records !
La supercar électrique croate n’en a pas fini d’impressionner par ses performances. Lors d’une journée d’essais sur la piste ATP (Allemagne) longue de 4km, ce sont pas moins de 23 records qui ont été brisés sans trop d’efforts. Par exemple, le freinage le plus efficace : 29,12 mètres jusqu’à l’immobilisation après avoir dépassé les 100km/h, le un 0 à 100 km/h en 1,81 secondes ou encore un 0 à 400 km/h en 21,31 secondes. Des observateurs indépendants étaient là pour vérifier et confirmer les faits. Bluffante Nevera.
Mercedes pense à la F1
L’essor de l’électrique pousse les constructeurs à se démarquer et à perfectionner leur recherche et développement. C’est à celui qui sera le plus efficace, le plus autonome, le plus optimal, et Mercedes-Benz l’a bien compris. La marque allemande espère que son engagement en Formule 1 serve de tremplin technologique pour le développement de ses véhicules électriques routiers. Un atout considérable, qu’aucun autre constructeur ne possède, pas même Tesla. D’ailleurs, c’est grâce au savoir-faire de la Formule 1 et en aérodynamisme que Mercedes a réussi à battre le record d’autonomie avec le concept EQXX.
Alpine / Lotus, le cafouillage
Alors que les deux marques étaient censées collaborer afin de développer la future sportive électrique dieppoise (attendue pour 2026), Lotus a brusquement mis fin au partenariat technique annoncé en 2021, souhaitant ne pas aller plus loin dans ce projet. La raison n’est pas encore connue, mais semble étrange. A fortiori lorsque l’on sait que Lotus appartient à Geely, un partenaire solide de Renault qui prend part activement à la réorganisation du groupe français (notamment la future division Horse). La coopération future n’est donc pas exclue.
Tesla va investir en France
L’investissement est le nerf de la guerre économique. C’est lors d’un sommet économique et financier à Versailles que le PDG de Tesla a promis des investissements significatifs dans notre pays. Elon Musk, véritable moteur de l’industrie du véhicule électrique, s’est déclaré enthousiaste et promet jusqu’à 13 milliards d’euros d’investissement de la part de Tesla en France. Peut-être de quoi imaginer avec entrain une future usine Tesla dans l’Hexagone, façon Gigafactory.
Ford suit le courant
Le constructeur de Dearborn ne compte pas se laisser distancer en matière de véhicules électriques. LE PDG Jim Farley a récemment annoncé deux futurs modèles, tous deux plus ou moins prêts pour la commercialisation. De plus, Ford se lie avec de nombreuses sociétés afin de garantir une indépendance en matière de matières premières (lithium, notamment). D’une part un SUV 7 places prévu pour 2025 et davantage réservé au marché américain. D’autre part, un pick-up axé sur les besoins professionnels (nom de code “T3 Project”).
La voiture électrique à 11000 euros
De nombreux constructeurs cherchent à produire le véhicule électrique démocratique par excellence, qui serait donc peu cher et pratique. Dacia propose déjà la Spring, disponible à partir de 15,800 euros. Le constructeur vietnamien Vinfast veut faire encore mieux ! Paradoxalement rendu célèbre avec ses luxueux SUV électriques (VF8 et VF9), le PDG de la marque a évoqué une petite voiture électrique dont le prix serait compris entre 10,000 et 12,000 dollars, soit environ 11,000 euros. Pour l’heure, difficile de savoir si cette annonce concerne le marché européen.
La guerre chinoise ?
Les rivalités sont nombreuses dans le monde automobile, mais atteignent rarement les sommets pris ces derniers temps entre les deux constructeurs chinois BYD et GWM (Great Wall Motors). Ce dernier accuse publiquement son concurrent BYD de ne pas respecter certaines normes légales chinoises en matière de véhicules hybrides rechargeables. Alors que la France cherche à limiter l’essor des véhicules électriques chinois, les constructeurs chinois semblent se livrer une guerre sans merci sur leur propre sol, tout en assurant agir dans l’intérêt de l’industrie chinoise.
Baisse de prix : Abarth 500e
Bonne nouvelle : la petite sportive italienne voit son prix évoluer favorablement pour les clients. La piquante citadine électrique Abarth 500e de 155 chevaux voit son prix baisser de 6,000 euros ! Son prix débutait auparavant à partir de 43,000 euros (jusqu’à présent seule l’édition de lancement Scorpionissima était proposée) et la voilà disponible à partir de 36,900 euros, grâce à une nouvelle version d’entrée de gamme (mais non moins bien équipée). Aussi, l’auto se voit dotée d’une finition haut de gamme (dite Turismo), faisant la part belle à l’alcantara.