L'essentiel : Audi annonce la fin de vente de l'audi R8 en Australie, nouvelle motorisation pour la BMW Série 4 cabriolet, Daimler deviendra Mercedes
AUDI
Gain de puissance pour la R8 V10 RWD
Cette sportive atypique pour le constructeur aux anneaux (il s’agit d’une R8 propulsion) vient d’être remise au goût du jour avec quelques modifications. Nous pouvons notamment remarquer un gain de puissance puisque le V10 passe de 540 à 570 chevaux, tandis que le couple augmente de 10 Nm pour atteindre les 550 Nm. La petite sportive de 1,6 tonnes hérite également d’une direction dynamique (un équipement jusqu’alors réservé aux transmissions intégrales et donc aux modèles Quattro du constructeur).
R8 : Clap de fin en Australie
Continuons à parler de la R8, dont la commercialisation s’est arrêtée en Australie (tout comme la dernière Nissan GTR). En effet, le marché australien est très réglementé et nécessite une adaptation poussée de la motorisation. N’ayant vendu qu’une vingtaine de véhicules jusqu’à présent cette année, Audi a décidé que l’investissement nécessaire pour modifier les moteurs pour le marché australien n’était pas assez rentable. Heureusement, les Audi R8 restent disponibles à l’achat chez nous, en France !
BMW
La Série 4 cabriolet gagne un moteur
La gamme BMW est en perpétuelle évolution, avec notamment une nouvelle motorisation pour la Série 4 Cabriolet, et pas des moindres puisqu’il s’agit d’une variante du bloc diesel six cylindres 3,0 L. Voici donc venue la Série 4 M440d xDrive, qui développe 340 chevaux pour 700 Nm de couple maximal, un moteur associé à une boîte auto à 8 rapports, tandis que la transmission intégrale xDrive transmet la puissance aux roues. Il ne lui faut que 5 petites secondes pour abattre le 0 à 100 km/h, tandis que les rejets de CO2 restent limités.
Le thermique reste important
Quand bien même la firme bavaroise a fermement lancé sa transition énergétique et possède une gamme dédiée plutôt fournie, elle n’a jamais caché sa méfiance à l’égard de l’électrique. En effet, BMW estime que les motorisations thermiques ont encore un avenir, dans un monde où Audi et Mercedes ont annoncé le virage au tout-électrique à moyen terme. Selon le constructeur, de nombreuses difficultés et complexités demeurent, notamment la qualité des infrastructures ainsi que les habitudes de la clientèle. Par conséquent, BMW ne souhaite pas se précipiter et dire adieu au thermique dans l’immédiat.
MERCEDES
Une solution à la pénurie de semi-conducteurs ?
Le constructeur allemand a décidé de mettre en place une stratégie pour le moins inédite pour essayer de faire face à la crise qui touche le secteur automobile. Celle-ci empêche certaines pièces et équipements d’être construits, et les retards s’accumulent. Mercedes-Benz propose donc à ses clients de se faire livrer rapidement une voiture certes moins bien équipée, mais également moins chère. Plutôt que de voir le client se lasser, cette solution offre un délai de livraison plus acceptable, un prix réduit, et la certitude d’avoir sa voiture dans le garage au plus vite, d’autant plus que cette crise devrait perdurer en 2022.
Daimler deviendra Mercedes-Benz Group
Le groupe Daimler a décidé qu’il fallait du nouveau au sein de ses entités suite à la séparation de la division poids lourd (Daimler Truck), partie pour une introduction boursière. Ceci permettra à chaque entité (automobile et poids lourds) de mieux affronter les défis liés à la fin du thermique. En ce sens, Daimler Truck cohabitera avec Daimler AG qui deviendra Mercedes-Benz Group, et intégrera notamment la marque à l’étoile Mercedes-Benz. Selon le grand patron Ola Kallenius, l’étoile brillera deux fois.
