Compactes Sportives 2021 - VW Golf GTi, entre tradition et nouvelles normes - 1/9

Publié le Mer. 9 Décembre 2020

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La huitième génération de la Volkswagen Golf se devait d’avoir une déclinaison sportive badgée GTI. Les traditions perdurent depuis 1974… tout du moins pour le moment, et en attendant la version Clubsport ou une éventuelle version R. Entre tradition et volonté de s’adapter au contexte, cette Golf GTI semble vouloir perpétuer son ADN tout en s’adaptant au monde actuel. Une sorte d’ode à la sportivité et au dynamisme, mais dans la discrétion.

Esthétiquement, cette Golf VIII GTI possède un look plus dynamique mais assez discret : le logo GTI sur la calandre, les flancs et le hayon reste sobre. Le bouclier avant possède une grille d’aération en nid d’abeille, ajourée et équipées d’anti-brouillards LED. Les jantes diamantées de 18 pouces cachent des étriers rouges, le becquet de hayon est discret. Avec le liseré rouge parcourant la face avant, nous retrouvons heureusement une sortie d’échappement à chaque bout du bouclier arrière, pour rester dans la tradition sportive de la Golf GTI.

Dans l’habitacle, cette Golf GTI possède une bonne dotation, mais qui se paie au prix fort. En effet, la boîte manuelle disparaît (tout du moins sur le marché français) au profit d’une boîte automatique double-embrayage DSG7, avec palettes au volant et pédalier à liserés en aluminium pour plus de sportivité. Nous retrouvons toutefois la traditionnelle sellerie à motifs écossais (tartan) qui fait la beauté des modèles Golf GTI. Nous pouvons en France déplorer le pommeau de vitesse emblématique ressemblant à une balle de golf.

Sous le capot, la Volkswagen Golf GTI est équipée de la même motorisation que la Golf VII GTI Performance (la plus puissante de la dernière génération) : un 2,0 TSI développant 245 chevaux pour un couple maximal de 370 Nm. Ceci lui permet de foncer jusqu’à 250 km/h et d’abattre l’exercice du 0 à 100 km/h en 6,2 secondes. Les ingénieurs de Wolfsburg ont développé de nouveaux systèmes agissant au service du dynamisme, sans pour autant dénaturer les sensations au volant auxquelles on pourrait s’attendre. Par ailleurs, l’ESP peut être déconnectée.